Combien de corps dans les ruisseaux
Combien de bile dans les caniveaux
Liquide blanc rouge ou mordoré
Qui nous fait voir les monts dorés
Sans y toucher
Et l’ivresse des bas fonds
Les corps en liesse les mots profonds
Les errances dans les blancs corsages
Les corps délaissant leurs images
Au profits de nos bas instincts
Désentravés du dédain
Crasse sur les démons de l’excès
Face à ses sermons caressés
Les péchés les morsures
De la vie qui n’est pas si dure
Qui dure au point de l’indécence
Encore une goutte et c’est l’absence
Et les vagues dessinant des silences
Et puis des cris et plus de sens
Pour un voyage en carrousel
L’oubli puis les bras d’une belle
La vie ne repousse pas
Pour qui voudrait la planter là
Et si ce n’est pas elle
Qui nous enivre
Il y aura une autre bouteille à suivre
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